include "style_bouton_retour.php"; ?>
© Gisèle Foucher - Tous droits réservés
Cet article est paru dans le magazine Comment ça Marche n°22 de avril 2012.
Que l’on croie ou non au réchauffement climatique, il suffit de recenser les catastrophes naturelles et
créées par l’homme à travers le monde pour se dire que la Terre se trouve aujourd’hui dans une situation plus
préoccupante qu’il y a deux siècles. Pourtant, nous pouvons y faire quelque chose. À l’échelle individuelle, nos
actions semblent dérisoires, mais à l’échelle mondiale, elles font la différence. Trouvons donc de quelle manière
nous pouvons contribuer à soulager la planète Terre de ses maux.
1. Utiliser l’eau avec parcimonie
Laisser couler l’eau durant les trois minutes où l’on se lave les dents revient à en consommer quinze litres. Un robinet
mal fermé, une goutte toutes les quatre secondes, et c’est 18 litres perdus par jour.
Par ailleurs, vive les douches ! Un bain demande en moyenne 180 litres d’eau quand une douche de 5 mn en demande presque
quatre fois moins. Au regard des sécheresses sévissant un peu partout dans le monde, cela vaut bien un petit effort.
2. Boire l’eau du robinet
La publicité n’a jamais fait bon ménage avec la préservation de la planète. Elle nous vante les vertus des eaux de source,
mais occulte le fait que la production d’eau en bouteilles est énergivore et polluante, sans parler du plastique. En outre,
selon un rapport du Worldwatch Institute, l’exploitation excessive des sources d’eaux minérales pourrait résulter en un
tarissement des cours d’eau et des nappes souterraines.
Étonnamment, l’eau du robinet est la seule qui réponde aux critères de potabilité fixés par l’OMS. Grâce à une prise de
conscience des Français, la consommation d’eau embouteillée - 1.000 fois moins écologique selon l’ADEME - baisse
régulièrement depuis 2007. Si vous doutez encore de votre eau, installez un filtre à votre robinet ou dans votre carafe !
3. Eteindre les appareils électriques
« Si si, je t’assure, j’ai tout éteint !... » Pourtant, la maison est truffée de petits points rouges : sur le téléviseur,
le lecteur DVD, l’ordinateur, la console de jeu.
En mode veille, l’appareil est en fait maintenu dans un état d’activité minimum (de l’ordre de 5 à 15 w/h). C’est peu,
direz-vous. Multipliez maintenant ce chiffre par le nombre d’appareils maintenus en veille durant 15 heures /jour par 365
jours et nous obtenons un chiffre plus représentatif de la réalité.
Une solution simple consiste à multiplier les multi-prises munies d’un seul interrupteur.
10. Refuser les produits issus de l’élevage intensif
L’élevage en batterie, ce sont jusqu’à des centaines de milliers d’animaux confinés dans des cages, sous un éclairage artificiel, subissant un
stress permanent. Volaille en général, mais aussi cochons et vaches. Ces conditions, outre les raisons d’éthique, favorisent les maladies et donc
l’administration d’antibiotiques aux animaux, que nous ingérons à notre tour.
En Suisse, l’élevage en batterie est interdit depuis 1981. Depuis le 1er janvier 2010, l’Allemagne suit le même élan, de guerre lasse parce que les
consommateurs n’achetaient plus que des œufs bio ou élevés en plein air. En France, et nous pouvons que le déplorer, 87% des œufs proviennent
d’élevages en batterie.
Il est recommandé de les boycotter et de n’acheter que des œufs portant les codes 0 (élevage biologique) ou 1 (poules élevées en plein air) ainsi
que de la viande certifiée ‘animaux élevés biologiquement’.
...